Le Service national des zones naturelles protégées par l’État a fait mention d’une augmentation du nombre de touristes dans la Réserve nationale de Paracas, située dans le désert côtier péruvien, un attrait que les responsables du secteur attribuent à son bon état de préservation.
« Le bon état de la Réserve nationale de Paracas permet une croissance durable du tourisme de nature. Par exemple, en 2009, la réserve accueillait 92 600 visiteurs, en 2016 l’année s’est terminée avec 327 952 visiteurs, ce qui implique une croissance de 324 % ».
Des travaux effectués dans la région par le ministère du Commerce extérieur et du Tourisme (MINCETUR) et le ministère de l’Environnement en 2017 devraient permettre de recevoir plus de 400 000 touristes.
Les travaux exécutés par le MINCETUR ont été effectués sur 15 kilomètres au niveau du circuit nord. Le Ministre Eduardo Ferreyros a opté pour l’optimisation de différents espaces qui faciliteront le séjour des touristes et le rendront plus confortable.
Le Plan national Copesco, sous l’égide du ministère du Commerce extérieur et du Tourisme (MINCETUR), a géré la construction de plates-formes (miradores) constitués d’aires de repos avec des persiennes et des zones de stationnement pour automobiles et cars et des sentiers pour piétons, mais aussi des commodités fonctionnelles, entre autres .
« Nous faisons ce que le président nous a ordonné, à savoir « travailler avec la population », a déclaré Elsa Galarza, chef du ministère de l’Environnement, qui, à son tour, a souligné qu’il s’agit de la première Réserve de zone marine côtière. Avec ces nouveaux investissements, les visiteurs qui cherchent à profiter des avantages naturels offerts par cette réserve pourront plus que jamais contempler les superbes panoramas et sa diversité marine, a -t-elle affirmé.
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— SERNANP (@SERNANP) September 17, 2015
Après ces améliorations, cela diversifie encore l’offre touristique et les activités proposées pour les locaux et étrangers tels que le surf, le parapente, la randonnée, le kayak, le canoë, la pêche et même le camping. Ce riche écosystème est aussi idéal pour le repos et l’alimentation des oiseaux migrateurs en provenance du nord et du sud, un lieu idéal donc pour les amoureux de la mer, de la nature et du sport.
La ministre de l’Environnement, Elsa Galarza, a par ailleurs déclaré que la Réserve nationale de Paracas est la deuxième zone protégée du pays la plus visitée et cela s’explique par son excellent état de conservation, une Réserve nationale qui abrite non seulement de belles plages, mais aussi des paysages uniques du désert, une zone humide d’importance internationale et un habitat avec des centaines d’espèces marines et côtières, « l’équation parfaite pour une destination touristique de qualité internationale », ajoute-t-elle.
Le Pérou a le potentiel de développer une croissance durable grâce à une utilisation appropriée et responsable de ses ressources naturelles, un patrimoine qu’il faut révéler sans le dénaturer en optant pour un tourisme soutenable. Carla Jimenez Guerrero met néanmoins en garde contre les dommages engendrés par le changement climatique et a souligné que la géographie de la région a été transformée en raison de l’élévation du niveau de mer et du sable.
« Il y a des zones qui étaient humides et sont maintenant sèches, Paracas est un environnement qui vous propose d’apprécier la dynamique du changement climatique avec ses différents aspects », a annoncé la responsable.
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À cet égard, la ministre de l’Environnement, Elsa Galarza, a déclaré que sa priorité est la préservation de la Réserve nationale de Paracas, qui depuis quatre décennies,est considérée comme une zone spéciale où l’État péruvien intervient pour la protéger .
Situé à 259 kilomètres au sud de Lima (le voyage depuis Lima prend 3 à 4 heures en voiture ou en bus), le parc écologique couvre une superficie de 335 000 hectares, où on découvre une grande biodiversité d’espèces marines et terrestres, dont certaines, avec ses propres caractéristiques sur cette zone géographique.
La ville de Paracas est située à 22 km de Pisco, 75 km d’Ica, et elle appartient à l’écorégion du désert du Pacifique.
La Réserve Paracas est l’un des déserts les plus arides de la planète, mais il possède, contrairement à d’autres, une énorme richesse biologique marine et d’importants vestiges archéologiques de la culture Paracas (600 av. J.-C. – 200 apr. J.-C.), l’un des stades les plus représentatifs de la culture pre-inca. La culture Paracas s’est développée dans le nord de la ville de Chincha et au sud de Yauca dans le département d’Arequipa. La culture Paracas a été découverte par l’archéologue péruvien Julio C. Tello en 1925. Julio C Tello a mis au jour le cimetière de cette civilisation dans la péninsule de Paracas dans le sud de Cerro Colorado Pisco.
Les aires naturelles protégées du Pérou sont les principales destinations touristiques du pays et peuvent accueillir jusqu’à 96 % du nombre total de visites touristiques annuelles, selon le Service national des zones naturelles protégées par l’État (SERNANP Pérou). Le développement du tourisme dans ces régions en 2016 s’est caractérisé par l’arrivée de 1 833 239 touristes nationaux et étrangers, une croissance soutenue annuelle de 17 pour cent.
La promotion du tourisme durable est devenue l’une des meilleures stratégies de conservation pour l’État péruvien en raison de son faible impact écologique et de son intérêt pour booster l’économie locale.
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